Ces dernières semaines, cette problématique est souvent revenue dans mes accompagnements : La culpabilité de ne pas culpabiliser d’avoir pris une décision, aussi importante qu’elle soit dans nos vies et notamment après une rupture.
Une idée reçue
On a souvent cette idée qu’après une séparation, il faut obligatoirement ressentir une douleur intense, mais la réalité, c’est que ça ne marche pas toujours comme ça. Chacun vit ces moments à sa façon.
Par exemple, peut-être que pour toi, ça ne fait pas aussi mal que ce que tout le monde raconte, et tu sais quoi ? C’est totalement OK.
Ça ne veut pas dire que tu n’as pas aimé fort, ou que tu es insensible. Chacun réagit différemment.
Pourquoi nous serions obligés de culpabiliser de prendre une décision bonne pour nous ?
C’est incroyable quand même vue comme ça ! On en vient à ça la plupart du temps à cause de la pression de l’entourage. Ils ne comprennent pas notre décision, ils donnent leur avis sans qu’on leur demande, ce même entourage à qui on est obligé de se justifier systématiquement.
Mais je te le rappelle, tu n’as aucune obligation de te justifier de quoi que ce soit si tu n’en as pas envie.
Ta décision est prise et elle est bonne pour toi ! Que les gens comprennent ou non, ça c’est leur problème et tu ne leur dois rien.
La pression sociale peut également te faire croire que si tu n’es pas en train de souffrir comme dans un film, c’est que tu fais quelque chose de mal. Il ne faut pas y croire ! Pas besoin de se forcer à ressentir plus de peine que nécessaire.
Ce genre de situation peut permettre de faire un joli tri dans l’entourage !
Différentes raisons de ne pas souffrir après une rupture
Il y a plein de raisons pour lesquelles tu pourrais ne pas ressentir cette douleur déchirante dont tout le monde parle. Peut-être que la relation ne te rendait plus vraiment heureuse depuis un moment, et que tu as déjà fait ton deuil parce que la souffrance tu l’as ressenti bien avant et que cette séparation c’est une libération pour toi. Ou peut-être que tu as commencé à te reconstruire avant même que la rupture ne se soit produite.
La gestion des émotions
Il y a des gens qui gèrent leurs émotions différemment. Peut-être que tu prends les choses avec du recul, que tu analyses plutôt que de t’effondrer. Ça ne veut pas dire que tu ne ressens rien, simplement que tu le fais à ta manière, et c’est tout à fait valable. Et puis, il y a ceux qui voient la rupture comme une opportunité de croissance plutôt qu’un drame. Si tu es optimiste, que tu te tournes vers l’avenir plutôt que de te perdre dans le passé, c’est une belle façon de voir les choses, tu ne trouves pas ?
Ce qui compte vraiment, c’est comment toi, tu te sens. Si tu n’es pas en train de t’effondrer, c’est OK. Si tu es triste, mais que ça ne ressemble pas à une scène de film, c’est OK aussi. Chacun a son propre chemin.
Tu es ta priorité
Alors, laisse-moi te dire que tu n’as pas à te sentir mal de ne pas souffrir autant que les autres semblent le faire après une rupture. C’est ta vie, ton histoire et personne n’a à te dire comment tu devrais gérer les choses, ou si ce que tu ressens c’est bien ou mal. Tu fais comme tu le peux, comme tu le sens et comme tu le veux. Tu es la priorité, quoi qu’il en soit.
Sois fière de toi, fière d’avoir pris cette décision pour toi, cette décision que tu as surement mis du temps à prendre. Celle que tu as réfléchie pendant des mois et pour laquelle ton esprit a été torturé pendant des semaines. Sois heureuse, heureuse de cette nouvelle vie qui s’offre à toi.
Si tu as besoin d’être accompagné sur ce sujet, n’hésite pas à prendre rendez-vous.
L’hypnose est un bel outil qui pourra t’apporter énormément dans cette étape.
Je te souhaite une belle journée.
Jessica
